En lien avec les préoccupations communes que présentent les étudiants lors des consultations, les intervenantes des Services psychosociaux et de santé vous offrent des articles d'information et de réflexion sur divers thèmes :
Amour
La relation amoureuse saine
Bien sûr, il y a les études, les amis, le travail… Et l’amour dans tout ça? Il y a des amours passion et d’autres de raison, des amours fous et d’autres tout doux, des amours feu de paille et d’autres de taille, des amours uniques et d’autres multiples. Quelle place prend l’amour dans votre vie et quel genre de relation amoureuse désirez-vous vivre?
Malgré les goûts et les besoins qui changent selon les personnes, un point de repère existe : l’amour devrait être un élément positif qui rehausse la vie, valorise la personne et apporte du bien-être. Cela ne signifie pas pour autant que la relation sera sans efforts ou ajustements. Mais, si vous avez l’impression que tout doit être constamment négocié, si vous avez l’impression que l’autre décide de ce qui est important et que vous avez rarement votre mot à dire, il est sain de prendre un temps de réflexion sur votre relation.
Il peut être déconcertant de réaliser que l’autre ne se soucie pas de vos besoins, ne vous respecte pas ou de constater que la confiance n’y est plus. Si vous vivez ce type de relation, il se peut que vous ressentiez de la rage, du découragement, de la confusion, de la culpabilité ou un malaise diffus. Il peut être confrontant d’envisager la séparation, surtout si vous avez le sentiment de devoir supporter l’autre qui est en difficulté et a besoin de vous.
Pour vous aider à vous situer, voici quelques éléments qui se retrouvent dans une relation saine :
- Le respect mutuel (respect des façons d’être, des idées, de la personne entière, etc.)
- La confiance que l’autre ne vous trahira pas ou ne vous mettra pas dans le pétrin
- Il y a tolérance des différences (si elles sont liées à des comportements sains)
- Les compromis se font de part et d’autre
- La communication est significative et ouverte. Elle permet de recevoir et d’exprimer des messages qui parlent de l’intimité personnelle (ce que vous pensez ou ressentez)
- Chacun s’implique pour une évolution positive de la relation et valorise l’autre
- Il y a recherche d’équilibre entre les besoins personnels et ceux de l’autre
- Chacun est disponible pour l’autre dans un effort de compréhension et de support
- Il y a généralement correspondance entre ce qui est dit ou promis et dans les actions
- Un sentiment de sécurité et de contrôle y sont rattachés (la certitude que je peux avoir une certaine influence sur la relation)
De plus, ces éléments devraient être présents lors des relations sexuelles. La sexualité devrait être une rencontre agréable et valorisante pour les deux, et non un champ de bataille ou l’un prend avantage sur l’autre.
Et… puisque rien n’est parfait, la capacité de reconnaître ses erreurs et de pardonner à l’autre ses faux pas aident à composer de façon plus réaliste avec les tensions.
Si votre relation amoureuse vous laisse perplexe ou vous déstabilise, n’hésitez pas à consulter pour clarifier votre situation et obtenir du support.
Anxiété
Qu’est-ce que l’anxiété?
L’anxiété est une émotion qui se manifeste par des symptômes physiques (palpitations, oppression, sudation…) et psychologiques (peur, panique, idées noires). Nous ressentons de l’anxiété lorsque nous appréhendons une situation difficile. Il s’agit souvent d’une crainte plutôt floue concernant une issue possiblement négative. Elle a une fonction d’alarme permettant au corps d’orienter son attention vers la menace potentielle et de se préparer à l’action.
Quelle est la différence entre l’anxiété et le stress?
Le stress est la réponse du corps à toutes les demandes de l’environnement, qu’elles soient perçues positivement ou négativement. L’anxiété est plutôt une anticipation négative d’un événement. Par exemple, nous ressentons du stress face à un nouvel emploi stimulant et de l’anxiété si nous travaillons pour une compagnie et avons entendu parler qu’il y aurait peut-être des coupures de postes.
Anxiété normale ou pathologique?
Il est tout à fait normal de ressentir de l’anxiété au cours de notre vie. Généralement, elle disparaît une fois l’événement terminé. Par contre, pour certaines personnes, elle persiste de façon chronique. Nous parlons alors d’anxiété excessive ou de trouble anxieux. Mais à quel moment l’anxiété devient-elle anormalement intense et fréquente? Il semble difficile de tracer une ligne précise entre le « normal » et le « pathologique ». Par contre, les spécialistes s’entendent pour dire que l’anxiété est malsaine lorsqu’elle est souffrante et handicapante, c’est-à-dire, qu’elle empêche le fonctionnement quotidien et nuit à la qualité de vie de la personne. L’anxiété est aussi perçue comme problématique lorsqu’elle apparaît disproportionnée face à la situation.
Quelles sont les causes des troubles anxieux?
Elles sont multiples et interagissent entre elles. Il y a les facteurs prédisposants (vulnérabilité génétique, influence du milieu familial, stresseurs importants dans l’enfance) et les facteurs précipitants (traumatismes, stresseurs psychosociaux ou chroniques).
Quoi faire si nous pensons souffrir d’un problème d’anxiété?
Il existe plusieurs types de trouble anxieux (trouble panique, phobie sociale, anxiété généralisée, phobie…) qui se manifestent de façon distincte et se traitent aussi différemment. Si vous vous questionnez sur l’anxiété, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé qui pourra faire une évaluation et vous orienter vers le traitement approprié. Il existe des traitements psychologiques ainsi que certaines médications pouvant améliorer les problèmes d’anxiété.
Contraception
Saviez-vous que si vous êtes active sexuellement, la possibilité que vous deveniez enceinte est de 85 %, si vous n’utilisez pas de méthode de contraception?
En fait, plusieurs mythes entourent les méthodes de contraception, mais peu sont réellement fondés. Il y a même plusieurs avantages à utiliser une méthode de contraception efficace :
- Contraception efficace (diminution des craintes d’une grossesse imprévue)
- Régularisation du cycle menstruel
- Diminution des douleurs menstruelles
- Diminution des saignements menstruels
- Diminution de l’acné
- Réduction du risque du cancer de l’endomètre et de l’ovaire.
Pour en savoir davantage au sujet des diverses méthodes de contraception, vous pouvez prendre rendez-vous avec l’infirmière, au local A-005, du Rond-Point. Elle saura vous aider à choisir une méthode de contraception efficace qui vous convient. Si vous désirez, elle pourra aussi vous prescrire la contraception choisie pour une période de trois mois.
Oups! Pilules oubliées? Condom déchiré? Pas de contraception?
Vous avez un plan de secours : la pilule du lendemain (plan B ou pilule contraceptive d’urgence). Elle aide à prévenir une grossesse à la suite d’une relation sexuelle non protégée. Plus elle est prise rapidement, plus elle est efficace, soit idéalement jusqu’à 72 heures après la relation sexuelle non protégée. Mais vous pouvez tout de même la prendre jusqu’à 5 jours après la relation.
La pilule du lendemain est disponible gratuitement au Service de santé du Cégep, situé au local A-005, du Rond-Point (sous la cafétéria). Vous n’avez qu’à prendre rendez-vous avec l’infirmière au Service de santé.
Il est aussi possible de débuter la contraception hormonale au Cégep.
N.B. La pilule du lendemain est aussi disponible sans prescription dans les pharmacies ou au CLSC de votre quartier.
Estime de soi
L’estime de soi est le regard que nous portons sur nous-mêmes. Comment nous apprécions nos qualités, notre image corporelle, nos habiletés? Est-ce que nous avons confiance en nos capacités, nos ressources? Est-ce que nous nous sentons estimables, aimables? Souvent notre estime de nous est révélée à travers notre dialogue intérieur et les émotions que nous ressentons face à nous-mêmes. Quels commentaires (dénigrements, félicitations) nous adressons-nous? Quelles émotions (colère, tristesse, déception, joie, fierté) nous ressentons face à nos comportements, nos performances, notre apparence? Une mauvaise estime peut nous amener à avoir de la difficulté à nous affirmer, à prendre notre place. Nous pouvons craindre d’entrer en relation avec les autres de peur d’être rejetés. Nous n’arrivons pas à développer notre plein potentiel, et ce, à différents niveaux (relationnel, scolaire, professionnel). Voici quelques pistes de réflexion pouvant aider à améliorer la confiance en soi.
L’estime de soi se construit d’abord à travers le regard de nos parents ou de personnes significatives (famille, professeurs, amis). Nous pouvons commencer par nous questionner sur le regard que ces gens ont porté sur nous et de quelles façons il a contribué à notre image de nous-mêmes. Parfois, nous avons vécu des expériences difficiles (rejet, échecs, traumatismes) qui ont pu nuire au développement d’une image de nous positive. Dans ce cas, il peut être aidant de consulter pour nous dégager de ce passé.
La confiance se développe à travers une meilleure connaissance de soi. Quels sont nos goûts, nos intérêts? À quelles activités prenons-nous du plaisir? Quelles sont nos réussites? Quelles sont nos forces, nos qualités? Nous devons aussi nous interroger sur nos imperfections, nos zones plus fragiles, parce qu’une meilleure estime de soi passe aussi par l’acceptation de ses faiblesses. Il n’y a personne de parfait et un manque de confiance vient parfois d’exigences trop élevées et d’une difficulté à renoncer à nos idéaux de perfection. Il est donc essentiel de développer une certaine tolérance face à nos fragilités, ce qui ne nous empêche pas de chercher à les dépasser.
Finalement, l’estime de soi se construit dans l’action. Nous pouvons faire face à nos peurs en nous donnant régulièrement des défis (sportifs, scolaires, sociaux). Ces défis nous permettent de nous dépasser, d’être fiers de nous et d’apprendre à nous valoriser. Il est important d’y aller graduellement et de toujours garder un discours intérieur encourageant en focalisant sur nos efforts, et non les résultats obtenus.
Si vous pensez avoir besoin d’aide dans ce processus, n’hésitez pas à vous adresser au Service des affaires étudiantes.
Exercice physique
L’exercice et la santé mentale
Durant les dernières années, plusieurs chercheurs en psychologie se sont penchés sur l’effet de l’activité physique sur notre santé mentale. Ces analyses ont confirmé avec certitude que l'exercice améliore la santé mentale.
L'effet tranquillisant de l'exercice est immédiat.
Un exercice léger de quelques minutes, une petite promenade par exemple, provoque une réduction marquée et instantanée de l'activité électrique dans les muscles. Ce qui entraîne une baisse immédiate de la tension musculaire. Les chercheurs ont aussi remarqué que plus une personne est anxieuse et tendue, plus elle profite de l'effet tranquillisant de l'exercice.
Il suffit d'une petite dose d'exercice pour produire un gros effet psychologique.
Une séance d'activités aérobiques de 30 minutes réduit l'anxiété passagère pendant 2 à 4 heures. Les chercheurs ont aussi constaté que les personnes physiquement actives sont, en général, moins anxieuses et résistent mieux aux situations stressantes que les personnes sédentaires.
L'exercice augmente la synthèse de la sérotonine et de la dopamine dans le cerveau.
Un niveau élevé de sérotonine, un neurotransmetteur qui se trouve dans le cerveau, améliore notamment l'humeur et la détente. Précisons qu'un neurotransmetteur est une molécule qui facilite la transmission de l'influx nerveux entre les neurones. À l'inverse, les chercheurs ont constaté que les personnes dépressives avaient des taux anormalement bas de sérotonines. Une insuffisance de dopamine, un autre neurotransmetteur, serait aussi associée à la dépression. Or, l'exercice augmente la synthèse de la dopamine. Toutefois, pour accélérer la synthèse de la sérotonine et de la dopamine, vous devez faire des exercices dont l'intensité est modérée à élevée.
L'exercice triple la sécrétion d'endorphines, des hormones antidouleur et euphorisantes de la même famille que la morphine.
L'exercice améliore l'estime de soi.
La plupart des études rapportent une amélioration minimale, mais suffisante de cette variable importante de la santé mentale. Les chercheurs croient que les changements biochimiques et physiques associés à la pratique régulière de l'activité physique (neurotransmetteurs en hausse, muscles plus fermes, réserves de graisse en baisse, plus grande liberté de mouvement, plus grande conscience de son schéma corporel, oubli temporaire des pensées négatives à l'égard de soi-même, etc.) peuvent expliquer cet effet de l'exercice.
L’exercice est donc un allié important pour une saine santé mentale.
ITSS
Test sur les ITSS
Vrai ou Faux : Si j’ai une relation avec un ami de longue date, je n’ai pas à craindre d’attraper une ITSS.
Faux : Plusieurs ITSS n’ont pas de symptôme. La seule façon de savoir si on a une ITSS est de passer un test de dépistage.
Vrai ou faux : Nous pouvons arrêter d’utiliser le condom quand notre relation devient stable et exclusive (un partenaire).
Faux : Le condom est le seul moyen pour se protéger des ITSS. Mais si vous désirez cesser son utilisation, il est conseillé d’attendre 3 mois (le test du VIH sera alors valable). Après 3 mois, vous faites chacun des tests de dépistage. Si les résultats sont négatifs, vous pouvez songer à cesser l’utilisation du condom.
Vrai ou Faux : J’ai déjà eu la chlamydia et j’ai été traité. Je suis donc immunisé, je ne peux pas la rattraper
Faux : On peut attraper la chlamydia plus d’une fois si le condom n’est pas utilisé.
Vrai ou Faux : Si mon partenaire se retire toujours avant d’éjaculer, je suis protégé(e) contre les ITSS
Faux : Tout contact avec les liquides corporels comporte des risques de transmissions des ITSS (sang, sperme, liquide prééjaculatoire, sécrétions vaginales et rectales).
Vrai ou Faux : On peut attraper une ITSS en ayant une relation orale génitale.
Vrai : Le sexe oral peut être risqué (chlamydia, gonorrhée, herpès, VPH, syphilis, VIH.) Il faut donc :
- Couvrir le pénis d’un condom non lubrifié ou « à saveur »
- Couvrir le vagin d’un condom coupé sur la longueur.
Vrai ou Faux : Si j’attrape une ITSS, je vais le savoir tout de suite à cause des symptômes.
Faux : La majorité des personnes qui ont une ITSS n’ont pas de symptômes. La seule façon d’en être certain est de faire des tests de dépistage.
Vrai ou Faux : Je n’ai pas besoin d’être traité si mon partenaire a eu un résultat positif de chlamydia et que je n’ai aucun symptôme.
Faux : Il est nécessaire d’être traité, car il est fort probable que vous en soyez atteint vous aussi, même si vous n'avez pas de symptôme. Le traitement évitera de redonner l’infection à votre partenaire à nouveau.
Vrai ou Faux : Il y a des moyens simples de se protéger des ITSS.
Vrai : Utilisez un condom à chaque fois que vous avez une relation sexuelle, qu’elle soit orale, vaginale ou anale
- Mettez le condom avant tout contact génital
- Limitez le nombre de partenaires
- Faites des tests de dépistage ITSS de façon régulière. Si vous vous faites traiter au plus tôt, ça vous protègera des complications.
Jalousie
Les niveaux de jalousie : normale, possessive et obsessionnelle
Le sentiment de jalousie apparaît lorsque nous croyons qu’une personne (réelle ou imaginée) veut éloigner de nous celui ou celle que l‘on aime. Pour faire le point sur son propre sentiment de jalousie, il est utile de se questionner sur son sens : est-ce un signe de manque de confiance en moi? En l’autre? Ou concernant la solidité de la relation?
Il existe différents niveaux de jalousie : le premier niveau s’associe plus à de la vigilance. Un peu de vigilance est normal, car elle traduit que nous voulons protéger la relation. Il est normal de vouloir garder une place privilégiée dans une relation amoureuse. Lorsqu’arrive une déstabilisation dans une relation saine, une communication authentique orientée vers une recherche conjointe de solution devrait rétablir l’équilibre. La jalousie aura été ponctuelle et temporaire.
Dans la jalousie possessive, la vigilance se transforme en hypervigilance. Il y a resserrement de la surveillance et multiplication d’actions pour contrôler l’autre (réseau social, habillement, etc.) À ce stade, les crises peuvent se succéder et briser le lien. Il est utile de consulter pour se mettre au clair face à la relation et éviter les pièges qui se trouvent dans les demandes de l’autre. Il est également pertinent pour la personne jalouse de consulter pour mieux comprendre les besoins liés à ses réactions et trouver des solutions pour sauvegarder la relation.
Dans la jalousie obsessionnelle, la personne jalouse craint constamment d’être trahie et en ressent du désespoir, ce qui peut aussi la rendre agressive. La jalousie est irrationnelle et excessive. Il y a surveillance constante (filature, fouiller les courriels, faire du chantage, des menaces, accuser l’autre, etc.). Il peut y avoir des menaces de mort ou de suicide. Il est important de rechercher de l’aide pour chaque membre du couple. La répétition de crises crée un stress pouvant amener des problèmes de santé physique et/ou émotive. En situation de menace ou si la personne a peur pour sa sécurité, sa demande d’aide pourra être orientée vers les moyens à prendre pour se protéger et obtenir du support émotif. Même si les crises sont cycliques, l’autre ne changera pas seul. Il est important pour la personne jalouse de comprendre qu’exercer du contrôle sur l’autre par l’utilisation de la peur ou par chantage émotif ne donne pas une relation saine dans laquelle chacun peut se développer et être heureux. Elle se nuit à elle-même dans son projet amoureux. On ne peut pas posséder l’amour de quelqu’un, l’amour est volontaire et l’attachement se construit à partir d’expériences positives. Une relation saine est faite de respect et de confiance. On peut apprendre à mieux gérer ses insécurités et sa colère avec de l’aide sans jugement. N’hésitez pas à consulter si votre relation vous fait souffrir ou si votre comportement nuit à votre relation. Il existe plusieurs lignes téléphoniques anonymes pouvant vous offrir support et conseils. Voir la liste des ressources utiles dans ce site.
Relaxation
Prenez le temps de respirer… Essayez…
La respiration rythmique
Si votre respiration est courte et rapide, ralentissez-la en prenant de longues et lentes respirations. Inspirez lentement et expirez lentement. Comptez lentement jusqu'à cinq en inspirant et comptez lentement jusqu'à cinq en expirant. Remarquez en expirant que votre corps relaxe naturellement.
La méditation
Traditionnellement, la méditation consiste à se concentrer sur un son ou un objet. Par exemple, il peut s'agir simplement de répéter un son ou un mot mentalement. Se concentrer ainsi permet de ne pas entretenir de pensées afin de se détendre. Lorsque vous vous apercevez que vous pensez à quelque chose, vous revenez simplement sur l'objet de votre intérêt. Il est normal que des pensées viennent. Se concentrer sur un mot ou un objet visuel et y revenir aide simplement à n'entretenir aucune ligne de pensée. N'exigez pas de performance.
Une méthode de détente qui s'en inspire peut être d'écouter de la musique de la même façon: si vous n'écoutez plus, mais pensez à autre chose, revenez simplement à la musique.
La relaxation progressive
Elle consiste à contracter et relâcher les muscles, en commençant par les orteils jusqu'à la figure. Contractez les muscles entre 10 et 20 secondes. Vous apprenez à reconnaître comment vous sentez vos muscles lorsqu'ils sont contractés et lorsqu'ils sont dans un état de relaxation.
La relaxation autogène
Cette méthode consiste à imaginer que vos muscles sont très lourds (très relaxés). Lorsque les muscles qui entourent les vaisseaux sanguins sont relaxés, ces muscles deviennent plus chauds à cause du flot sanguin qui circule plus librement. La même séquence de muscles que la relaxation progressive peut être suivie.
La relaxation par imagerie mentale
Visualisez mentalement des scènes calmes et paisibles.
Sur le plan physique, une séance de relaxation permet, entre autres, de ralentir le rythme de la respiration, ralentir le rythme cardiaque, diminuer la pression artérielle, diminuer les tensions musculaires et diminuer le taux sanguin de cortisol (l’hormone du stress).
Source : www.psychomédia.qc.ca
Sommeil
Faites-vous de l’insomnie?
Voici neuf règles pour un sommeil réparateur :
- N'allez pas au lit avant d'avoir sommeil. La plupart des insomniaques se couchent avant d'avoir sommeil. En retardant l'heure du coucher, on augmente non seulement les chances de s'endormir, mais on renforce l'association entre le lit et le sommeil (plutôt qu'entre le lit et l'insomnie, comme tel est le cas chez la plupart des gens souffrant de ce mal).
- Levez-vous à la même heure chaque matin, y compris les week-ends. Les insomniaques devraient toujours placer leur réveille-matin à bonne distance du lit, ainsi, ils n'auraient d'autre choix que de se lever pour faire taire l'appareil. En effet, un réveil régulier et raisonnablement tôt est l'un des signaux importants du cycle éveil-sommeil du rythme circadien de 24 heures. Ne pas respecter cette règle peut perturber le sommeil, tant chez les personnes qui dorment bien que chez celles qui dorment mal.
- Ne faites pas de siestes. Les siestes perturbent le cycle éveil-sommeil, particulièrement si celles-ci surviennent plus de 10 heures après la principale période de sommeil. La plupart des insomniaques font des petits sommes à intervalles irréguliers, ce qui perturbe davantage le cycle éveil-sommeil. Les personnes qui éprouvent de la difficulté à dormir devraient perdre cette habitude et la remplacer par des exercices physiques légers.
- Réduisez ou éliminez la consommation d'alcool. Ne buvez pas d'alcool moins de deux heures avant le coucher.
- Réduisez ou éliminez la consommation de caféine. Ne consommez plus de caféine après environ 16 h.
- Réduisez ou éliminez la consommation de nicotine. Ne fumez pas moins de 4 heures avant le coucher.
- Faites régulièrement de l'exercice, mais évitez des efforts physiques très intenses après 18 h.
- Grignotez des collations faibles en glucides. De telles collations (p. ex : craquelins et lait) peuvent aider à favoriser le sommeil chez les personnes qui ont plutôt tendance à manger dans la deuxième partie de la journée.
- Créez un environnement favorable au sommeil. Au chaud ou au frais, en tout confort, avec un minimum de lumière et de bruit...
Source : Jon Fleming, MD, FRCPC, en collaboration avec MedbroadcastService des affaires étudiantes