Comment comprendre une question d’examen?
Bien rédiger, c’est souvent écrire en fonction de ce qui est attendu. Dans une situation d’examen, c’est encore plus important! La prochaine section abordera la question d’examen (ou l’énoncé, ou les directives d’un travail) et les principales actions qui y sont demandées.
Une question d’examen comporte en général trois parties : la mise en situation, la tâche à réaliser et les caractéristiques de la réponse attendue. Chacune de ces parties a son importance et donne des indices sur la réponse à donner.
La mise en situation ou le contexte :
Cette partie de la question permet de délimiter les objets de connaissance et le contenu pertinent nécessaires pour répondre à la question. Elle indique aussi sur quoi il faut porter son attention. Que ce soit un extrait de texte, une théorie en particulier, un fait historique ou une notion enseignée, cette partie de la question indique quelles connaissances seront nécessaires pour y répondre.
La tâche à réaliser ou la question proprement dite :
Une question d’examen repose sur un verbe qui indique quelle tâche doit être accomplie. Chaque verbe utilisé appelle un travail intellectuel différent et une réponse précise. Vous trouverez plus bas des exemples de verbes fréquemment utilisés dans les consignes des travaux ou les questions d’examen. Dans tous les cas, il faut observer quels compléments essentiels sont rattachés à ce verbe pour bien délimiter la question.
Les caractéristiques de la réponse attendue :
Dans cette partie, on retrouve les exigences particulières ou les critères d’évaluation. Cela permet de délimiter encore mieux ce qui est demandé. On retrouvera des informations comme « en 10 éléments », « en 250 mots » ou « en vous attardant d’abord aux aspects physiques puis aux aspects psychologiques ». Ces informations retrouvées dans la question d’examen délimitent la structure de la réponse attendue.
